30 novembre 2012 : action à la fédération départementale du PS

Enregistrement audio de la discussion, où l’on y apprend que les élus ps du coin ne semblent rien connaître au « dossier » de la ZAD

 

et une vidéo

et quelques commentaires sur la violence-répression policière subie oar un de nos copains

et d’autres commentaires au sujet du reste de la petite histoire

 

Communiqué de Presse 12 décembre 2012

A Rouen comme à Notre-Dame-des-Landes, le PS a peur du dialogue !

Le Collectif rouennais de solidarité avec les opposant-e-s au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landesa obtenu, le 30 novembre, la promesse d’un entretien avec Christophe Bouillon, maire de Canteleu, député de Seine-Maritime, membre du bureau national du PS et vice-président de la commission Développement durable de l’Assemblée nationale, pour la semaine passée (du 2 au 7 décembre). Mais ce responsable semble avoir peur du dialogue, puisqu’il n’a pas, comme convenu, proposé de date pour cette entrevue.

Manquerait-il d’arguments pour appuyer ce projet d’aéroport à NDDL?

Le but de cette entrevue était d’entendre le point de vue de Mr Bouillon sur le fond du sujet, d’autant plus qu’au vu de ses responsabilités à l’Assemblée Nationale, il devrait un tant soit peu le maîtriser.
Et bien sûr de lui exposer le notre, avec les mêmes arguments que tous les opposants au projet, toujours plus nombreux, ressassent depuis des mois, voire des années, arguments de plus en plus (re)connus par le public (impact écologique, inutilité, déjà trop d’aéroports en France, gabegie d’argent public, aéroport de Nantes Atlantique très suffisant et extensible à peu de frais, absence de véritable débat démocratique avant la DUP, collusion Privé- Public, etc etc).

Alors de quoi Christophe Bouillon a-t-il peur quand il n’honore pas sa promesse de débat avec le Collectif de solidarité avec les ZAD Rouen/NDDL?

Mr Bouillon a beau jeu de se réfugier, par voie de presse (ParisNormandie du 8 decembre), derrière des actes de vandalisme perpétrés à Rouen (local PS) et à Elbeuf ( ?), dont le Collectif ne sait rien de plus que lui (sinon moins), pour ne pas honorer sa promesse de débat avec nous.
Quand il dit n’avoir « jamais connu une telle violence », peut être veut il-parler des exactions des forces de l’ordre à Notre dame Des Landes, dénoncées officiellement par des médecins non militants dépêchés sur place ? Et quant à ce « ce n’est pas acceptable dans le cadre du débat démocratique », mais il n’y a pas eu, et il n’y a toujours pas de véritable débat démocratique ! Et c’est là le problème.

Et si Mr Bouillon n’a aucun autre argument (constructif si possible) que de discuter la forme de notre requète, afin d’éviter soigneusement d’aborder les vrais problèmes de fond soulevés par ce projet, alors qu’il le dise clairement, dans ce cas nous chercherons d’autres interlocuteurs.

Nous commençons à être lassés par la vaine tactique du PS et de ses « forces de l’ordre », qui tentent effectivement, depuis 2 mois, de diviser les opposant-e-s et de les intimider par des basses manœuvres. Le Collectif de solidarité avec les ZAD Rouen/NDDL refuse d’entrer dans ce jeu de dupes qui consiste à faire croire que des personnes de tous âges de plus en plus nombreuses à s’engager contre ce projet inutile, partout en France, au sein de Collectifs de soutiens, ou dans le cadre de toutes les organisations qui s’opposent au projet d’aéroport à NDDL sont de dangereux activistes.

A ce propos, et pour finir, nous dénonçons la violence aveugle qui s’abat sur les citoyens engagés : en marge de la réunion dans les locaux du PS rue d’Elbeuf du 30 novembre, plusieurs policiers ont, sous couvert d’un contrôle d’identité, et par pure mesure d’intimidation, violemment strangulé puis frappé, en toute discrétion, un membre de notre collectif, avant de l’embarquer dans un véhicule. Ce type d’exaction appelle une juste colère, mais nous ne tomberons pas dans le piège de cette violence qui veut nous diviser. Nous restons solidairement opposé-e-s au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, à Rouen comme ailleurs, et prêts à réagir à de nouvelles expulsions sur la « Zone à Défendre ».
Le Collectif de solidarité avec les ZAD- Rouen/NDDL

 

 

Ce contenu a été publié dans action. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.